VALERIAN (Valoriser les réseaux interrégionaux et nationaux pour l’aquaculture)
18 juin 2025
Porteur de projet : Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA)
Partenaires : Centre pour l’Aquaculture, la Pêche et l’Environnement de Nouvelle-Aquitaine (CAPENA), Centre d’Etude et de PRomotion des Activités Lagunaires et MARitimes (CEPRALMAR), Synergie MEr et Littoral (SMEL), Syndicat Mixte pour le Développement de l’Aquaculture et de la Pêche en Pays de la Loire (SMIDAP)
Financement : FEAMPA National – PR2 : Encourager les activités aquacoles durables – TA 2.1.4 : Acquisition de connaissances scientifiques, techniques et socioéconomiques, planification, surveillance sanitaire et zoosanitaire

Résumé
Contexte :
Le recensement des sites aquacoles existants et l’identification des sites propices au développement de l’aquaculture, menés pour répondre à la directive cadre stratégique pour le milieu marin et la directive cadre pour de planification de l’espace maritime, ont conduit en avril 2020 à la création d’une première version de la rubrique « Aquaculture » sur le site Géolittoral. Cette rubrique, initiée à la demande de la DGAMPA et réalisée par le Cerema, a pour objectif de porter à connaissance des informations spatialisées (d’ordre réglementaire, scientifique et économique notamment), utiles au développement durable de la filière.
En 2021 et 2022, dans le cadre de la pérennisation, amélioration et enrichissement de la rubrique « Aquaculture », le Cerema a mené une série d’entretiens auprès d’une quarantaine de personnes regroupées en quatre typologies d’acteurs (services de l’Etat, centres techniques, structures de recherche, associations et représentants des professionnels). Ces entretiens ont eu, entre autres, pour objectifs d’identifier les besoins des utilisateurs de la rubrique « Aquaculture » notamment en termes de données géographiques.
A l’issue, les Centres Techniques Régionaux (Capena, Cepralmar, Smel et Smidap) ont été associés au projet et ont travaillé conjointement avec le Cerema à l’identification d’une liste de données indispensables à la filière.
Ces données portent sur les performances zootechniques (croissance/mortalité) et les conditions environnementales dans les bassins de productions (salinité, température de l’eau, oxygène, chlorophylle A). Toutes ces données de mesure in situ sont des suivis à long terme pertinents pour le suivi de la filière aquacole.
Au travers de leurs missions d’appui scientifique et technique aux filières aquacoles, les Centres Techniques Régionaux (CTR) mènent depuis plusieurs années ces suivis via l’établissement de protocoles et le recueil de données. Ces suivis sont menés par chaque CTR uniquement sur sa zone d’action et les données historiquement mesurées nécessitent une valorisation à l’échelle nationale.
Le travail d’identification des données a mis en évidence principalement deux cas de figure :
- Des données de mesures in situ déjà existantes et dont les acquisitions nécessitent d’être pérennisées ;
- Des données manquantes, devant donc être créées.
Ces données permettront de mieux caractériser l’espace aquacole aujourd’hui disponible pour les besoins futurs de planification de l’espace maritime.
Objectifs :
Ce projet s’articule autour de deux axes principaux :
- La planification : l’identification de nouveaux sites grâce aux données diffusées sur Géolittoral, portant notamment sur l’environnement et les performances d’élevage, qui représentent des informations indispensables sur l’activité ;
- L’acquisition de données : le recueil et la valorisation de données technico-scientifiques sur le milieu et le cycle de vie des espèces pour enrichir le portail Aquaculture Géolittoral dans le cadre de la planification marine.
Les objectifs à atteindre dans le cadre de ce projet sont :
- Définir des indicateurs nationaux à partir de ces mesures pour disposer d’une vision nationale homogène et donc une vue d’ensemble de la bonne santé de la filière aquacole. C’est pourquoi les observatoires régionaux gérés par les CTR doivent être mis en réseau afin de permettre une synergie nationale autour du portail national de l’aquaculture.
- Disposer d’un outil commun de planification entre professionnels, afin de déterminer les secteurs propices à l’implantation de nouvelles concessions, et services instructeurs, afin de délivrer ou non une autorisation d’exploitation ;
- Permettre à la communauté scientifique une meilleure connaissance du milieu pour expliquer un phénomène de surmortalité ponctuel par exemple ;
- Mettre en évidence une éventuelle corrélation entre la santé des coquillages (au sens productivité de la filière) et les caractéristiques environnementales dans un contexte de changement climatique global ;
- Définir des indicateurs nationaux à partir de ces mesures pour disposer d’une vision nationale homogène et donc une vue d’ensemble de la bonne santé de la filière aquacole. C’est pourquoi les observatoires régionaux gérés par les CTR doivent être mis en réseau afin de permettre une synergie nationale autour du portail national de l’aquaculture.
FLYER DE COMMUNICATION SUR LE PROJET VALERIAN