Questions autour de l'aquaculture continentale

Questions autour de l'aquaculture continentale

Qu'est-ce que l'aquaculture continentale?{accordeon=qu'est-ce que l'aquaculture continantale?


C’est l’élevage d’organismes aquatiques (végétaux et animaux) en eau continentale.

La FAO et l’Union européenne définissent l’aquaculture comme l’élevage d'organismes aquatiques (poissons, mollusques, crustacés, plantes aquatiques...) avec deux conditions :

Une intervention humaine dans le processus d'augmentation de la production (mise en charge régulière, alimentation, protection ...)

- Une propriété individuelle ou juridique du stock en élevage.

En outre, le code de l’environnement offre une définition de certaines activités piscicoles (article L.431-6) qui englobe une majeure partie des activités de pisciculture continentale (ex. : salmoniculture, plan d’eau, ornement…). Toutes les formes d’aquaculture continentale ne sont pas soumises à cette définition limitative ; on pense notamment aux systèmes hors-sols en circuit fermé ou aux espèces autres que les poissons (plantes, crustacés…).{/accordeon}

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FAQ Aquaculture continentale


Questions autour de l'aquaculture continentale :


C’est l’élevage d’organismes aquatiques (végétaux et animaux) en eau continentale.


La FAO (Food and Agriculture Organisation) et l’Union Européenne définissent l’aquaculture comme l’élevage d'organismes aquatiques (poissons, mollusques, crustacés, plantes aquatiques...) avec deux conditions :

  • Une intervention humaine dans le processus d'augmentation de la production (mise en charge régulière, alimentation, protection ...)
  • Une propriété individuelle ou juridique du stock en élevage.


En outre, le code de l’environnement offre une définition de certaines activités piscicoles (article L.431-6) qui englobe une majeure partie des activités de pisciculture continentale (ex. : salmoniculture…). Toutes les formes d’aquaculture continentale ne sont pas soumises à cette définition limitative ; on pense notamment aux systèmes hors-sols en circuit fermé, aux plans d'eau ainsi qu'aux espèces autres que les poissons (plantes, crustacés…).



Pour les projets de pisciculture, il faut prendre en considération le volume de production de poissons. Ainsi, soit le projet relève de la réglementation « pisciculture » du code de l’environnement (production annuelle inférieure à 20 tonnes) soit de la réglementation des installations classées (autorisation environnementale).


Les projets d’élevage d’autres organismes aquatiques ne relèvent pas des installations classées mais ils peuvent être concernés par les Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements (IOTA) soumis à autorisation ou à déclaration par la législation sur l’eau.


Certaines installations en lien avec les activités aquacoles peuvent aussi être soumises à IOTA :

  • Surface en eau
  • Mode d’approvisionnement en eau (cours d’eau ou forage)
  • Rejets – quantité (débit minimum biologique) et qualité
  • Utilisation de l’eau
  • Zones humides...

Enfin, lorsqu’une activité piscicole est en contact avec un cours d’eau, la mise en place de grille en amont et en aval est obligatoire. La grille « amont » permet d’éviter le contact entre le cheptel aquacole et les populations sauvages, la grille « aval » empêche l’échappement du cheptel.


Les services administratifs compétents sont :

  • La Direction Départementale des Territoires (DDT) pour les projets relevant de la réglementation IOTA ou pisciculture au titre du code de l’environnement.
  • La Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) pour les installations classées.
  • La DREAL pour certains sujets liés à Natura 2000, à la sécurité des ouvrages, etc.



On peut distinguer trois grandes catégories d’espèces :

  • Les espèces autorisées (sauf cas spécifiques). Il s’agit des espèces présentes en France ; elles sont mentionnées dans l’arrêté ministériel du 17 décembre 1985 fixant la liste des espèces de poissons, de crustacés et de grenouilles représentées dans les eaux visées à l’article 413 du code rural (aujourd’hui L.432-10 du code de l’environnement).
  • Les espèces exotiques interdites mais pouvant être autorisées sous certaines conditions (ex. : tilapia, esturgeons, amour- blanc…).
  • Les espèces interdites au titre de l’arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain.


Questions autour des plans d'eau :


Le plan d’eau n’a pas de définition réglementaire. On peut toutefois en donner une définition académique : « une masse d’eau stagnante ou une étendue d’eau ».


Tout plan d’eau supérieur ou égal à 1 000 m2 (sauf exception) doit avoir une déclaration d’existence au titre de la réglementation sur l’eau (depuis la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau), que ce soit en création ou en régularisation. L’administration de tutelle est la Direction Départementale des Territoires (DDT).


Par ailleurs, au titre de la réglementation « pêche » (code de l’environnement), tout plan d’eau supérieur ou égal à 1 000 m2 a un statut juridique ; ce statut a des conséquences sur la gestion du plan d’eau (poissons, vidange…).



Le plan d’eau peut être en « eau libre » (article L.431-3 du code de l’environnement) ou en eaux « closes/pisciculture » (article L.431-4 et articles L.431-6 à -7 du code de l’environnement). Le guide des bonnes pratiques pour la gestion piscicole des étangs en Pays de la Loire, édité par le SMIDAP, approfondit ces différents points (lien).



La vidange est l’ensemble des opérations ayant pour objet l’abaissement partiel ou la mise à sec du plan d’eau.


Pour les plans d’eau vidangeables, les contraintes dépendent notamment du statut juridique du plan d’eau. Dans tous les cas de figure, il faut en informer l’administration départementale au moins 15 jours avant la réalisation.


Les plans d’eau en barrage d’un cours d’eau peuvent être soumis à des dispositions réglementaires supplémentaires au titre de la continuité écologique et de la sécurité publique (ex. : débits minimum biologiques, sécurité des ouvrages – c’est-à-dire les caractéristiques de l’ouvrage qui barre le cours d’eau, etc).



Questions autour des espèces problématiques en aquaculture continentale :


Plusieurs espèces prédatrices peuvent impacter les élevages continentaux. L’une des plus importante aujourd’hui est le grand cormoran (Phalacrocorax carbo sp), principalement sur les piscicultures. D’autres oiseaux piscivores affectent également les piscicultures (ex. : héron cendré, aigrette…).


Le grand cormoran est une espèce protégée au titre de l’(arrêté ministériel du 29 octobre 2009) fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Toutefois, il peut faire l’objet d’une régulation sous la forme de quotas de prélèvement départementaux déterminés par arrêté ministériel (arrêté du 26 novembre 2010) fixant les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans).Parallèlement aux quotas de prélèvement, il est recommandé de mettre en place des systèmes de protection passifs (cages, refuges, filets…) ou actifs (gardiennage, effaroucheurs…).


Pour les autres principales espèces prédatrices, seul l'effarouchement sur le site de production est possible


Les autres espèces impactant les activités d’aquaculture continentale sont les espèces exotiques envahissantes (dites « EEE »). Celles-ci sont listées dans deux arrêtés interministériels en date du 14 février 2018 (arrêté relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain et arrêté relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain). On y retrouve notamment la jussie, le grand lagarosiphon, le myriophylle pour les espèces végétales présentes en région Pays de la Loire (fiche technique espèces invasivesflore des étangs) ; et le ragondin, le pseudorasbora ou les écrevisses "américaines" pour les espèces animales (lien vers la fiche technique poissons). A ces espèces présentent dans les arrêtés s’ajoutent d’autres espèces exotiques pour lesquelles une vigilance est nécessaire (ex. : crassule de Helms, etc). Lien : Sage Vilaine – les espèces végétales invasives.



L'autorisation environnementale


L’autorisation environnementale s’appliquera en fonction du type de projet envisagé, au cas par cas. Pour information, vous trouverez ci-contre une note du CIPA (lien).


Pour toute question sur l’autorisation environnementale, vous pouvez nous contacter au 02.40.89.61.37 ou par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


L'agrément zoosanitaire (AZS)


L’Agrément zoosanitaire (AZS) ne concerne que les animaux d’élevage.


Il s’agit de l’autorisation administrative pour la mise sur le marché de poissons ou crustacés vivants d’une ferme aquacole. Il est attribué individuellement.


C’est aussi l’autorisation administrative pour les établissements de transformation procédant à l’abattage d’animaux d’aquaculture aux fins de lutte contre les maladies endémiques ou exotiques répertoriées à l'(annexe IV de la directive (CE) n°2006/88 du Conseil du 24 octobre 2006) relative aux conditions de police sanitaire applicables aux animaux et aux produits d’aquaculture, et relative à la prévention de certaines maladies chez les animaux aquatiques et aux mesures de lutte contre ces maladies.



Est soumise à agrément zoosanitaire toute cession de poissons ou de crustacés, à titre gratuit ou non, transfert de propriété ou tout type de déplacement (sauf ceux effectués au sein d’une même ferme aquacole). Le transfert d’animaux vivants à un atelier d’abattage est assimilé à une mise sur le marché.


Attention, la mise sur le marché ne correspond pas obligatoirement à une activité à but lucratif (ex. : repeuplement, rempoissonnement).


La Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) a rédigé une note de service en date du 13 avril 2011 relative à la procédure d’attribution de l’agrément zoosanitaire des fermes aquacoles, à l’exception des fermes conchylicoles (lien).


La demande d’AZS s’effectue par l’intermédiaire du formulaire cerfa n°13985*01.


A noter que des dérogations existent pour certaines activités et relèvent de l’enregistrement. Un cadre spécifique a été proposé pour les étangs (Note de service DGAL/SDSPA/2018-328 du 24 avril 2018 – lien).



La qualification des maladies à déclaration obligatoire en aquaculture continentale


Les maladies à déclaration obligatoire concernent uniquement les animaux aquatiques (poissons, mollusques, crustacés).


Il existe une liste européenne de maladies à déclaration obligatoire (Directive 2006/88/CE du Conseil du 24 octobre 2006 – Annexe IV – Partie II - (lien).



Les maladies que l’on trouve en France en zone continentale sont la septicémie hémorragique virale (SHV), la nécrose hématopoïétique infectieuse (NHI) et l’herpèsvirose de la carpe koï (HVC). A l’inverse, l’anémie infectieuse du saumon (AIS) et la maladie des points blancs (crustacés) ne sont pas présentes.



Pour certaines de ces maladies, il existe des zones qualifiées indemnes et d’autres non qualifiées, avec comme conséquence des contraintes de commercialisation entre ces différentes zones. Par exemple, pour la SHV et la NHI, il y a des zones qualifiées indemnes en FR ; pour les autres maladies, aucune zone n’est qualifiée en France actuellement. La DGAL a publié une note de service du 6 octobre 2015 sur les statuts sanitaires des compartiments et zones aquacoles (lien).


La transformation des produits de l'aquaculture continentale


Différentes méthodes d’étourdissement et d’abattage sont possibles :

  • Procédés mécaniques (percussion crânienne, décérébration à l’aide d’une pointe ou d’un emporte-pièce, tir à balle, etc)
  • Procédés électriques ;
  • Refroidissement avec de la glace déposé dans l’eau d’hébergement ;
  • Exposition au dioxyde de carbone dans l’eau d’hébergement ;
  • Immersion dans des bains de sels ou d’ammoniaque ;
  • Asphyxie par retrait de l’eau…


En application du code sanitaire pour les animaux aquatiques de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), il est conseillé d’opter pour les procédés mécaniques ou électriques en fonction du produit ; les autres méthodes s’avérant moins respectueuses du bien-être des poissons.


Le 6 mars 2018, la Commission européenne a publié un rapport sur la possibilité d’introduire certaines prescriptions relatives à la protection des poissons au moment de leur mise à mort (suite à une étude réalisée sur le saumon de l’Atlantique, la carpe commune, la truite arc-en-ciel, le bar européen et la daurade royale - lien).



Un exploitant aquacole peut être soumis à l’agrément sanitaire lorsque ses activités vont au-delà de la production primaire (abattage, manipulation des produits, etc) - il a en ce cas une activité de commerce de détail - et que les produits sont destinés à des établissements (c’est-à-dire hors consommateur final).


La demande d’agrément sanitaire s’effectue par le formulaire cerfa n°13983*03.


Il est possible d’obtenir une dérogation à l’agrément sanitaire lorsque l’activité de commercialisation vers d’autres commerce de détail est marginale (moins de 250kg de produits finis par semaine et une distance avec les établissements livrés qui ne doit pas dépasser 80km).


La demande de dérogation est réalisée par l’intermédiaire du formulaire cerfa n°13982*05.


Enfin, un exploitant aquacole qui va au-delà de la production primaire et qui ne vend ses produits qu’au consommateur final (vente directe à l’exploitation, sur les marchés) sera soumis à une déclaration d’activité.


Cette déclaration s’effectue avec le formulaire cerfa n°13984*03.


Le transport des produits de l'aquaculture continentale


Le transport d’animaux vertébrés vivants dans le cadre d’une activité économique doit répondre aux dispositions du règlement (CE) n°1/2005 du Conseil du 22 décembre 2004 relatif à la protection des animaux pendant le transport et les opérations annexes, aux articles R.214-49 à R.214-62 du code rural et de la pêche maritime et à l’arrêté du 5 novembre 1996 relatif à la protection des animaux en cours de transport (lien).


Des conditions particulières s’appliquent en fonction des situations de transport :

  • Transport effectué par les éleveurs de leurs propres animaux, avec leurs propres moyens de transport, sur une distance inférieure à 50 km de leur exploitation = conditions générales (article 3 du règlement n°1/2005) ;
  • Transport effectué par les éleveurs de leurs propres animaux, avec leurs propres moyens de transport, sur une distance comprise entre 50 et 65 km de leur exploitation = conditions générales + documents de transport et exigences techniques (articles 3, 4 et 6.3 du règlement n°1/2005)
  • Transport réalisé par un opérateur économique (dont éleveur) sur une distance supérieure à 65 km = conditions générales + document de transport et exigences techniques + autorisation de transport d’animaux vivants + formation TAV des convoyeurs (articles 3, 4, 6 et 7 du règlement n°1/2005). Tout transporteur d’animaux vertébrés vivants est tenu d’adresser, par courrier recommandé avec accusé de réception, une demande d’agrément aux services vétérinaires du département où se trouve son siège social, son principal établissement ou, à défaut, son domicile.


Les services vétérinaires effectuent des visites sur place afin de vérifier la conformité des véhicules aux dispositions permettant d’assurer le bien-être des animaux ainsi que l’existence et la validité des documents nécessaires.


Les prescriptions relatives au transport des « Autres animaux vertébrés et animaux à sang froid » sont précisées au Titre V de l’Annexe I de l'arrêté du 5 novembre 1996 : « Les autres animaux vertébrés et les animaux à sang froid doivent être transportés dans des emballages appropriés compte tenu des nécessités relatives notamment à l’espace, à la ventilation, à la température, à la sécurité, à l’approvisionnement en eau et à l’oxygénation pour l’espèce concernée […] »


Quelles sont les formations en aquaculture continentale ?


En région Pays de la Loire, trois établissements offrent des formations initiales en aquaculture :

  • Le Lycée professionnel Olivier Guichard de Guérande (Loire-Atlantique) propose un Bac Pro « Productions Aquacoles » et un BTS Agricole « Aquaculture par apprentissage ». Une station de pisciculture en eau douce est présente s sur site, elle est spécialisée dans l’élevage des poissons d’étang (carpes, gardons, brochets…) des salmonidés (truites) et des poissons d’ornement (poissons d’eau froide et exotiques). ;
  • Le Lycée agricole du Haut-Anjou à Château-Gontier (Mayenne) dispense un Bac Pro « Productions Aquacoles ». Le lycée dispose d’un atelier technologique piscicole sur site ayant une spécialisation dans le domaine de la pisciculture d'étang (écloserie, bassins d'alevinage, étangs ...) et l’élevage de poissons d'ornements d'eau froide (poissons rouges, koïs, ides dorés ...).
  • La Maison Familiale et Rurale (MFR) de Challans (Vendée) propose un Bac Pro « Productions Aquacoles ». La MFR possède un laboratoire pour l’étude des poissons, coquillages et microalgues.


Aucune formation continue en aquaculture continentale n’est proposée en région Pays de la Loire, pour plus d’information, nous vous invitons à contacter le SMIDAP au 02.40.89.61.37 ou par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Questions autour de l'aquaculture continentale (2)


C’est l’élevage d’organismes aquatiques (végétaux et animaux) en eau continentale.


La FAO et l’Union européenne définissent l’aquaculture comme l’élevage d'organismes aquatiques (poissons, mollusques, crustacés, plantes aquatiques...) avec deux conditions :

  • Une intervention humaine dans le processus d'augmentation de la production (mise en charge régulière, alimentation, protection ...)
  • Une propriété individuelle ou juridique du stock en élevage.


En outre, le code de l’environnement offre une définition de certaines activités piscicoles (article L.431-6) qui englobe une grande partie des activités de pisciculture continentale (ex. : salmoniculture…). Toutes les formes d’aquaculture continentale ne sont pas soumises à cette définition limitative ; on pense notamment aux systèmes hors-sols en circuit fermé ou aux espèces autres que les poissons (plantes, crustacés…).



Pour les projets de pisciculture, il faut prendre en considération le volume de production de poissons. Ainsi, soit le projet relèvera de la réglementation « pisciculture » du code de l’environnement (production annuelle inférieure à 20 tonnes) soit de la réglementation des installations classées (autorisation environnementale).


Les projets d’élevage d’autres organismes aquatiques ne relèvent pas des installations classées mais ils peuvent être concernés par les Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements (IOTA) soumis à autorisation ou à déclaration par la législation sur l’eau.


Certaines installations en lien avec les activités aquacoles peuvent aussi être soumises à IOTA :

  • Surface en eau
  • Mode d’approvisionnement en eau (cours d’eau ou forage)
  • Rejets – quantité (débit minimum biologique) et qualité
  • Utilisation de l’eau
  • Zones humides

Enfin, lorsqu’une activité piscicole est en contact avec un cours d’eau, la mise en place de grille en amont et en aval est obligatoire. La grille « amont » permet d’éviter le contact entre le cheptel aquacole et les populations sauvages, la grille « aval » empêche l’échappement du cheptel.


Les services administratifs compétents sont :

  • La Direction Départementale des Territoires (DDT) pour les projets relevant de la réglementation IOTA ou pisciculture au titre du code de l’environnement.
  • La Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) pour les installations classées.
  • La DREAL pour certains sujets liés à Natura 2000, à la sécurité des ouvrages, etc.



On peut distinguer trois grandes catégories d’espèces :

  • Les espèces autorisées (sauf cas spécifiques). Il s’agit des espèces présentes en France ; elles sont mentionnées dans l’arrêté ministériel du 17 décembre 1985 fixant la liste des espèces de poissons, de crustacés et de grenouilles représentées dans les eaux visées à l’article 413 du code rural (aujourd’hui L.432-10 du code de l’environnement).
  • Les espèces exotiques interdites mais pouvant être autorisées (ex. : tilapia, esturgeons, amour-blanc…).
  • Les espèces interdites au titre de l’arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain.


Questions autour des plans d'eau :


Le plan d’eau n’a pas de définition réglementaire. On peut toutefois en donner une définition académique : « une masse d’eau stagnante ou une étendue d’eau ».


Tout plan d’eau supérieur ou égal à 1 000 m2 (sauf exception) doit avoir une déclaration d’existence au titre de la réglementation sur l’eau (depuis la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau), que ce soit en création ou en régularisation. L’administration de tutelle est la Direction Départementale des Territoires (DDT).


Par ailleurs, au titre de la réglementation « pêche » (code de l’environnement), tout plan d’eau supérieur ou égal à 1 000 m2 a un statut juridique ; ce statut a des conséquences sur la gestion du plan d’eau (poissons, vidange…).



Le plan d’eau peut être en « eau libre » (article L.431-3 du code de l’environnement) ou en eaux « closes/pisciculture » (article L.431-4 et articles L.431-6 à -7 du code de l’environnement). Le guide des bonnes pratiques pour la gestion piscicole des étangs en Pays de la Loire, édité par le SMIDAP, approfondit ces différents points (lien).



La vidange est l’ensemble des opérations ayant pour objet l’abaissement partiel ou la mise à sec du plan d’eau.


Pour les plans d’eau vidangeables, les contraintes dépendent notamment du statut juridique du plan d’eau. Dans tous les cas de figure, il faut en informer l’administration départementale au moins 15 jours avant la réalisation.


Les plans d’eau en barrage d’un cours d’eau sont soumis à des dispositions réglementaires supplémentaires (ex. : débits minimum biologiques, sécurité des ouvrages – c’est-à-dire les caractéristiques de l’ouvrage qui barre le cours d’eau, etc).



Questions autour des espèces problématiques en aquaculture continentale :

Plusieurs espèces prédatrices peuvent impacter les élevages continentaux. L’une des plus importante aujourd’hui est le grand cormoran (Phalacrocorax carbo sp), principalement sur les piscicultures. D’autres oiseaux piscivores affectent également les piscicultures (ex. : héron cendré, aigrette…). Le grand cormoran est une espèce protégée au titre de l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Toutefois, il peut faire l’objet d’une régulation sous la forme de quotas de prélèvement départementaux déterminés par arrêté ministériel (arrêté du 26 novembre 2010 fixant les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans). Parallèlement aux quotas de prélèvement, il est recommandé de mettre en place des systèmes de protection passifs (cages, refuges, filets…) ou actifs (gardiennage, effaroucheurs…).



Les autres espèces impactant les activités d’aquaculture continentale sont les espèces exotiques envahissantes (dites « EEE »). Celles-ci sont listées dans deux arrêtés interministériels en date du 14 février 2018 (arrêté relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain et arrêté relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain). On y retrouve notamment la jussie, le grand lagarosiphon, le myriophylle du Brésil pour les espèces végétales présentes en région Pays de la Loire (lien vers la fiche technique espèces invasives – flore des étangs) ; et le pseudorasbora pour les espèces animales (lien vers la fiche technique poissons). A ces espèces présentent dans les arrêtés s’ajoutent d’autres espèces exotiques pour lesquelles une vigilance est nécessaire (ex. : crassule de Helms, azolla, etc). Lien : Sage Vilaine – les espèces végétales invasives



L'autorisation environnementale


L’autorisation environnementale s’appliquera en fonction du type de projet envisagé, au cas par cas. Pour information, vous trouverez ci-contre une note du CIPA (lien).


Pour toute question sur l’autorisation environnementale, vous pouvez nous contacter au 02.40.89.61.37 ou par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


L'agrément zoosanitaire (AZS)


L’AZS ne concerne que les animaux d’élevage.


Il s’agit de l’autorisation administrative pour la mise sur le marché de poissons ou crustacés vivants d’une ferme aquacole. Il est attribué individuellement.


C’est aussi l’autorisation administrative pour les établissements de transformation procédant à l’abattage d’animaux d’aquaculture aux fins de lutte contre les maladies endémiques ou exotiques répertoriées à l’annexe IV de la directive (CE) n°2006/88 du Conseil du 24 octobre 2006 relative aux conditions de police sanitaire applicables aux animaux et aux produits d’aquaculture, et relative à la prévention de certaines maladies chez les animaux aquatiques et aux mesures de lutte contre ces maladies.



Est soumise à agrément zoosanitaire toute cession de poissons ou de crustacés, à titre gratuit ou non, transfert de propriété ou tout type de déplacement (sauf ceux effectués au sein d’une même ferme aquacole). Le transfert d’animaux vivants à un atelier d’abattage est assimilé à une mise sur le marché.


Attention, la mise sur le marché ne correspond pas obligatoirement à une activité à but lucratif (ex. : repeuplement, rempoissonnement).


La Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) a rédigé une note de service en date du 13 avril 2011 relative à la procédure d’attribution de l’agrément zoosanitaire des fermes aquacoles, à l’exception des fermes conchylicoles (lien).


La demande d’AZS s’effectue par l’intermédiaire du formulaire cerfa n°13985*01.


A noter que des dérogations existent pour certaines activités et relèvent de l’enregistrement. Un cadre spécifique a été proposé pour les étangs (Note de service DGAL/SDSPA/2018-328 du 24 avril 2018 – lien).



La qualification des maladies à déclaration obligatoire en aquaculture continentale


Les maladies à déclaration obligatoire concernent uniquement les animaux aquatiques (poissons, mollusques, crustacés).


Il existe une liste européenne de maladies à déclaration obligatoire (Directive 2006/88/CE du Conseil du 24 octobre 2006 – Annexe IV – Partie II - lien).



Les maladies que l’on trouve en France en zone continentale sont la septicémie hémorragique virale (SHV), la nécrose hématopoïétique infectieuse (NHI) et l’herpèsvirose de la carpe koï (HVC). A l’inverse, l’anémie infectieuse du saumon (AIS) et la maladie des points blancs (crustacés) ne sont pas présentes.



Pour certaines de ces maladies, il existe des zones qualifiées indemnes et d’autres non qualifiées, avec comme conséquence des contraintes de commercialisation entre ces différentes zones. Par exemple, pour la SHV et la NHI, il y a des zones qualifiées indemnes en FR ; pour les autres maladies, aucune zone n’est qualifiée en France actuellement. La DGAL a publié une note de service du 6 octobre 2015 sur les statuts sanitaires des compartiments et zones aquacoles (lien).


La transformation des produits de l'aquaculture continentale


Différentes méthodes d’étourdissement et d’abattage sont possibles :

  • Procédés mécaniques (percussion crânienne, décérébration à l’aide d’une pointe ou d’un emporte-pièce, tir à balle, etc)
  • Procédés électriques ;
  • Refroidissement avec de la glace déposé dans l’eau d’hébergement ;
  • Exposition au dioxyde de carbone dans l’eau d’hébergement ;
  • Immersion dans des bains de sels ou d’ammoniaque ;
  • Asphyxie par retrait de l’eau…


En application du code sanitaire pour les animaux aquatiques de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), il est conseillé d’opter pour les procédés mécaniques ou électriques en fonction du produit ; les autres méthodes s’avérant moins respectueuses du bien-être des poissons.


Le 6 mars 2018, la Commission européenne a publié un rapport sur la possibilité d’introduire certaines prescriptions relatives à la protection des poissons au moment de leur mise à mort (suite à une étude réalisée sur le saumon de l’Atlantique, la carpe commune, la truite arc-en-ciel, le bar européen et la daurade royale - lien).



Un exploitant aquacole peut être soumis à l’agrément sanitaire lorsque ses activités vont au-delà de la production primaire (abattage, manipulation des produits, etc) - il a en ce cas une activité de commerce de détail - et que les produits sont destinés à des établissements (c’est-à-dire hors consommateur final).


La demande d’agrément sanitaire s’effectue par le formulaire cerfa n°13983*03.


Il est possible d’obtenir une dérogation à l’agrément sanitaire lorsque l’activité de commercialisation vers d’autres commerce de détail est marginale (moins de 250kg de produits finis par semaine et une distance avec les établissements livrés qui ne doit pas dépasser 80km).


La demande de dérogation est réalisée par l’intermédiaire du formulaire cerfa n°13982*05.


Enfin, un exploitant aquacole qui va au-delà de la production primaire et qui ne vend ses produits qu’au consommateur final (vente directe à l’exploitation, sur les marchés) sera soumis à une déclaration d’activité.


Cette déclaration s’effectue avec le formulaire cerfa n°13984*03.


Le transport des produits de l'aquaculture continentale


Le transport d’animaux vertébrés vivants dans le cadre d’une activité économique doit répondre aux dispositions du règlement (CE) n°1/2005 du Conseil du 22 décembre 2004 relatif à la protection des animaux pendant le transport et les opérations annexes, aux articles R.214-49 à R.214-62 du code rural et de la pêche maritime et à l’arrêté du 5 novembre 1996 relatif à la protection des animaux en cours de transport (liens).


Des conditions particulières s’appliquent en fonction des situations de transport :

  • Transport effectué par les éleveurs de leurs propres animaux, avec leurs propres moyens de transport, sur une distance inférieure à 50 km de leur exploitation = conditions générales (article 3 du règlement n°1/2005) ;
  • Transport effectué par les éleveurs de leurs propres animaux, avec leurs propres moyens de transport, sur une distance comprise entre 50 et 65 km de leur exploitation = conditions générales + documents de transport et exigences techniques (articles 3, 4 et 6.3 du règlement n°1/2005)
  • Transport réalisé par un opérateur économique (dont éleveur) sur une distance supérieure à 65 km = conditions générales + document de transport et exigences techniques + autorisation de transport d’animaux vivants + formation TAV des convoyeurs (articles 3, 4, 6 et 7 du règlement n°1/2005). Tout transporteur d’animaux vertébrés vivants est tenu d’adresser, par courrier recommandé avec accusé de réception, une demande d’agrément aux services vétérinaires du département où se trouve son siège social, son principal établissement ou, à défaut, son domicile.


Les services vétérinaires effectuent des visites sur place afin de vérifier la conformité des véhicules aux dispositions permettant d’assurer le bien-être des animaux ainsi que l’existence et la validité des documents nécessaires.


Les prescriptions relatives au transport des « Autres animaux vertébrés et animaux à sang froid » sont précisées au Titre V de l’Annexe I de l’arrêté du 5 novembre 1996 : « Les autres animaux vertébrés et les animaux à sang froid doivent être transportés dans des emballages appropriés compte tenu des nécessités relatives notamment à l’espace, à la ventilation, à la température, à la sécurité, à l’approvisionnement en eau et à l’oxygénation pour l’espèce concernée […] »


Quelles sont les formations en aquaculture continentale ?


En région Pays de la Loire, trois établissements offrent des formations initiales en aquaculture :

  • Le Lycée professionnel Olivier Guichard de Guérande (Loire-Atlantique) propose un Bac Pro « Productions Aquacoles » et un BTS Agricole « Aquaculture par apprentissage ». Une station de pisciculture en eau douce est présente s sur site, elle est spécialisée dans l’élevage des poissons d’étang (carpes, gardons, brochets…) des salmonidés (truites) et des poissons d’ornement (poissons d’eau froide et exotiques). ;
  • Le Lycée agricole du Haut-Anjou à Château-Gontier (Mayenne) dispense un Bac Pro « Productions Aquacoles ». Le lycée dispose d’un atelier technologique piscicole sur site ayant une spécialisation dans le domaine de la pisciculture d'étang (écloserie, bassins d'alevinage, étangs ...) et l’élevage de poissons d'ornements d'eau froide (poissons rouges, koïs, ides dorés ...).
  • La Maison Familiale et Rurale (MFR) de Challans (Vendée) propose un Bac Pro « Productions Aquacoles ». La MFR possède un laboratoire pour l’étude des poissons, coquillages et microalgues.


Aucune formation continue en aquaculture continentale n’est proposée en région Pays de la Loire, pour plus d’information, nous vous invitons à contacter le SMIDAP au 02.40.89.61.37 ou par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


FAQ Aquaculture continentale (3)


Questions autour de l'aquaculture continentale :


C’est l’élevage d’organismes aquatiques (végétaux et animaux) en eau continentale.


La FAO (Food and Agriculture Organisation) et l’Union Européenne définissent l’aquaculture comme l’élevage d'organismes aquatiques (poissons, mollusques, crustacés, plantes aquatiques...) avec deux conditions :

  • Une intervention humaine dans le processus d'augmentation de la production (mise en charge régulière, alimentation, protection ...)
  • Une propriété individuelle ou juridique du stock en élevage.


En outre, le code de l’environnement offre une définition de certaines activités piscicoles (article L.431-6) qui englobe une majeure partie des activités de pisciculture continentale (ex. : salmoniculture…). Toutes les formes d’aquaculture continentale ne sont pas soumises à cette définition limitative ; on pense notamment aux systèmes hors-sols en circuit fermé, aux plans d'eau ainsi qu'aux espèces autres que les poissons (plantes, crustacés…).



Pour les projets de pisciculture, il faut prendre en considération le volume de production de poissons. Ainsi, soit le projet relève de la réglementation « pisciculture » du code de l’environnement (production annuelle inférieure à 20 tonnes) soit de la réglementation des installations classées (autorisation environnementale).


Les projets d’élevage d’autres organismes aquatiques ne relèvent pas des installations classées mais ils peuvent être concernés par les Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements (IOTA) soumis à autorisation ou à déclaration par la législation sur l’eau.


Certaines installations en lien avec les activités aquacoles peuvent aussi être soumises à IOTA :

  • Surface en eau
  • Mode d’approvisionnement en eau (cours d’eau ou forage)
  • Rejets – quantité (débit minimum biologique) et qualité
  • Utilisation de l’eau
  • Zones humides...

Enfin, lorsqu’une activité piscicole est en contact avec un cours d’eau, la mise en place de grille en amont et en aval est obligatoire. La grille « amont » permet d’éviter le contact entre le cheptel aquacole et les populations sauvages, la grille « aval » empêche l’échappement du cheptel.


Les services administratifs compétents sont :

  • La Direction Départementale des Territoires (DDT) pour les projets relevant de la réglementation IOTA ou pisciculture au titre du code de l’environnement.
  • La Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) pour les installations classées.
  • La DREAL pour certains sujets liés à Natura 2000, à la sécurité des ouvrages, etc.



On peut distinguer trois grandes catégories d’espèces :

  • Les espèces autorisées (sauf cas spécifiques). Il s’agit des espèces présentes en France ; elles sont mentionnées dans l’arrêté ministériel du 17 décembre 1985 fixant la liste des espèces de poissons, de crustacés et de grenouilles représentées dans les eaux visées à l’article 413 du code rural (aujourd’hui L.432-10 du code de l’environnement).
  • Les espèces exotiques interdites mais pouvant être autorisées sous certaines conditions (ex. : tilapia, esturgeons, amour- blanc…).
  • Les espèces interdites au titre de l’arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain.


Questions autour des plans d'eau :


Le plan d’eau n’a pas de définition réglementaire. On peut toutefois en donner une définition académique : « une masse d’eau stagnante ou une étendue d’eau ».


Tout plan d’eau supérieur ou égal à 1 000 m2 (sauf exception) doit avoir une déclaration d’existence au titre de la réglementation sur l’eau (depuis la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau), que ce soit en création ou en régularisation. L’administration de tutelle est la Direction Départementale des Territoires (DDT).


Par ailleurs, au titre de la réglementation « pêche » (code de l’environnement), tout plan d’eau supérieur ou égal à 1 000 m2 a un statut juridique ; ce statut a des conséquences sur la gestion du plan d’eau (poissons, vidange…).



Le plan d’eau peut être en « eau libre » (article L.431-3 du code de l’environnement) ou en eaux « closes/pisciculture » (article L.431-4 et articles L.431-6 à -7 du code de l’environnement). Le guide des bonnes pratiques pour la gestion piscicole des étangs en Pays de la Loire, édité par le SMIDAP, approfondit ces différents points (lien).



La vidange est l’ensemble des opérations ayant pour objet l’abaissement partiel ou la mise à sec du plan d’eau.


Pour les plans d’eau vidangeables, les contraintes dépendent notamment du statut juridique du plan d’eau. Dans tous les cas de figure, il faut en informer l’administration départementale au moins 15 jours avant la réalisation.


Les plans d’eau en barrage d’un cours d’eau peuvent être soumis à des dispositions réglementaires supplémentaires au titre de la continuité écologique et de la sécurité publique (ex. : débits minimum biologiques, sécurité des ouvrages – c’est-à-dire les caractéristiques de l’ouvrage qui barre le cours d’eau, etc).



Questions autour des espèces problématiques en aquaculture continentale :


Plusieurs espèces prédatrices peuvent impacter les élevages continentaux. L’une des plus importante aujourd’hui est le grand cormoran (Phalacrocorax carbo sp), principalement sur les piscicultures. D’autres oiseaux piscivores affectent également les piscicultures (ex. : héron cendré, aigrette…).


Le grand cormoran est une espèce protégée au titre de l’(arrêté ministériel du 29 octobre 2009) fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Toutefois, il peut faire l’objet d’une régulation sous la forme de quotas de prélèvement départementaux déterminés par arrêté ministériel (arrêté du 26 novembre 2010) fixant les conditions et les limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans).Parallèlement aux quotas de prélèvement, il est recommandé de mettre en place des systèmes de protection passifs (cages, refuges, filets…) ou actifs (gardiennage, effaroucheurs…).


Pour les autres principales espèces prédatrices, seul l'effarouchement sur le site de production est possible


Les autres espèces impactant les activités d’aquaculture continentale sont les espèces exotiques envahissantes (dites « EEE »). Celles-ci sont listées dans deux arrêtés interministériels en date du 14 février 2018 (arrêté relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain et arrêté relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain). On y retrouve notamment la jussie, le grand lagarosiphon, le myriophylle pour les espèces végétales présentes en région Pays de la Loire (fiche technique espèces invasivesflore des étangs) ; et le ragondin, le pseudorasbora ou les écrevisses "américaines" pour les espèces animales (lien vers la fiche technique poissons). A ces espèces présentent dans les arrêtés s’ajoutent d’autres espèces exotiques pour lesquelles une vigilance est nécessaire (ex. : crassule de Helms, etc). Lien : Sage Vilaine – les espèces végétales invasives.



L'autorisation environnementale


L’autorisation environnementale s’appliquera en fonction du type de projet envisagé, au cas par cas. Pour information, vous trouverez ci-contre une note du CIPA (lien).


Pour toute question sur l’autorisation environnementale, vous pouvez nous contacter au 02.40.89.61.37 ou par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


L'agrément zoosanitaire (AZS)


L’Agrément zoosanitaire (AZS) ne concerne que les animaux d’élevage.


Il s’agit de l’autorisation administrative pour la mise sur le marché de poissons ou crustacés vivants d’une ferme aquacole. Il est attribué individuellement.


C’est aussi l’autorisation administrative pour les établissements de transformation procédant à l’abattage d’animaux d’aquaculture aux fins de lutte contre les maladies endémiques ou exotiques répertoriées à l'(annexe IV de la directive (CE) n°2006/88 du Conseil du 24 octobre 2006) relative aux conditions de police sanitaire applicables aux animaux et aux produits d’aquaculture, et relative à la prévention de certaines maladies chez les animaux aquatiques et aux mesures de lutte contre ces maladies.



Est soumise à agrément zoosanitaire toute cession de poissons ou de crustacés, à titre gratuit ou non, transfert de propriété ou tout type de déplacement (sauf ceux effectués au sein d’une même ferme aquacole). Le transfert d’animaux vivants à un atelier d’abattage est assimilé à une mise sur le marché.


Attention, la mise sur le marché ne correspond pas obligatoirement à une activité à but lucratif (ex. : repeuplement, rempoissonnement).


La Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) a rédigé une note de service en date du 13 avril 2011 relative à la procédure d’attribution de l’agrément zoosanitaire des fermes aquacoles, à l’exception des fermes conchylicoles (lien).


La demande d’AZS s’effectue par l’intermédiaire du formulaire cerfa n°13985*01.


A noter que des dérogations existent pour certaines activités et relèvent de l’enregistrement. Un cadre spécifique a été proposé pour les étangs (Note de service DGAL/SDSPA/2018-328 du 24 avril 2018 – lien).



La qualification des maladies à déclaration obligatoire en aquaculture continentale


Les maladies à déclaration obligatoire concernent uniquement les animaux aquatiques (poissons, mollusques, crustacés).


Il existe une liste européenne de maladies à déclaration obligatoire (Directive 2006/88/CE du Conseil du 24 octobre 2006 – Annexe IV – Partie II - (lien).



Les maladies que l’on trouve en France en zone continentale sont la septicémie hémorragique virale (SHV), la nécrose hématopoïétique infectieuse (NHI) et l’herpèsvirose de la carpe koï (HVC). A l’inverse, l’anémie infectieuse du saumon (AIS) et la maladie des points blancs (crustacés) ne sont pas présentes.



Pour certaines de ces maladies, il existe des zones qualifiées indemnes et d’autres non qualifiées, avec comme conséquence des contraintes de commercialisation entre ces différentes zones. Par exemple, pour la SHV et la NHI, il y a des zones qualifiées indemnes en FR ; pour les autres maladies, aucune zone n’est qualifiée en France actuellement. La DGAL a publié une note de service du 6 octobre 2015 sur les statuts sanitaires des compartiments et zones aquacoles (lien).


La transformation des produits de l'aquaculture continentale


Différentes méthodes d’étourdissement et d’abattage sont possibles :

  • Procédés mécaniques (percussion crânienne, décérébration à l’aide d’une pointe ou d’un emporte-pièce, tir à balle, etc)
  • Procédés électriques ;
  • Refroidissement avec de la glace déposé dans l’eau d’hébergement ;
  • Exposition au dioxyde de carbone dans l’eau d’hébergement ;
  • Immersion dans des bains de sels ou d’ammoniaque ;
  • Asphyxie par retrait de l’eau…


En application du code sanitaire pour les animaux aquatiques de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), il est conseillé d’opter pour les procédés mécaniques ou électriques en fonction du produit ; les autres méthodes s’avérant moins respectueuses du bien-être des poissons.


Le 6 mars 2018, la Commission européenne a publié un rapport sur la possibilité d’introduire certaines prescriptions relatives à la protection des poissons au moment de leur mise à mort (suite à une étude réalisée sur le saumon de l’Atlantique, la carpe commune, la truite arc-en-ciel, le bar européen et la daurade royale - lien).



Un exploitant aquacole peut être soumis à l’agrément sanitaire lorsque ses activités vont au-delà de la production primaire (abattage, manipulation des produits, etc) - il a en ce cas une activité de commerce de détail - et que les produits sont destinés à des établissements (c’est-à-dire hors consommateur final).


La demande d’agrément sanitaire s’effectue par le formulaire cerfa n°13983*03.


Il est possible d’obtenir une dérogation à l’agrément sanitaire lorsque l’activité de commercialisation vers d’autres commerce de détail est marginale (moins de 250kg de produits finis par semaine et une distance avec les établissements livrés qui ne doit pas dépasser 80km).


La demande de dérogation est réalisée par l’intermédiaire du formulaire cerfa n°13982*05.


Enfin, un exploitant aquacole qui va au-delà de la production primaire et qui ne vend ses produits qu’au consommateur final (vente directe à l’exploitation, sur les marchés) sera soumis à une déclaration d’activité.


Cette déclaration s’effectue avec le formulaire cerfa n°13984*03.


Le transport des produits de l'aquaculture continentale


Le transport d’animaux vertébrés vivants dans le cadre d’une activité économique doit répondre aux dispositions du règlement (CE) n°1/2005 du Conseil du 22 décembre 2004 relatif à la protection des animaux pendant le transport et les opérations annexes, aux articles R.214-49 à R.214-62 du code rural et de la pêche maritime et à l’arrêté du 5 novembre 1996 relatif à la protection des animaux en cours de transport (lien).


Des conditions particulières s’appliquent en fonction des situations de transport :

  • Transport effectué par les éleveurs de leurs propres animaux, avec leurs propres moyens de transport, sur une distance inférieure à 50 km de leur exploitation = conditions générales (article 3 du règlement n°1/2005) ;
  • Transport effectué par les éleveurs de leurs propres animaux, avec leurs propres moyens de transport, sur une distance comprise entre 50 et 65 km de leur exploitation = conditions générales + documents de transport et exigences techniques (articles 3, 4 et 6.3 du règlement n°1/2005)
  • Transport réalisé par un opérateur économique (dont éleveur) sur une distance supérieure à 65 km = conditions générales + document de transport et exigences techniques + autorisation de transport d’animaux vivants + formation TAV des convoyeurs (articles 3, 4, 6 et 7 du règlement n°1/2005). Tout transporteur d’animaux vertébrés vivants est tenu d’adresser, par courrier recommandé avec accusé de réception, une demande d’agrément aux services vétérinaires du département où se trouve son siège social, son principal établissement ou, à défaut, son domicile.


Les services vétérinaires effectuent des visites sur place afin de vérifier la conformité des véhicules aux dispositions permettant d’assurer le bien-être des animaux ainsi que l’existence et la validité des documents nécessaires.


Les prescriptions relatives au transport des « Autres animaux vertébrés et animaux à sang froid » sont précisées au Titre V de l’Annexe I de l'arrêté du 5 novembre 1996 : « Les autres animaux vertébrés et les animaux à sang froid doivent être transportés dans des emballages appropriés compte tenu des nécessités relatives notamment à l’espace, à la ventilation, à la température, à la sécurité, à l’approvisionnement en eau et à l’oxygénation pour l’espèce concernée […] »


Quelles sont les formations en aquaculture continentale ?


En région Pays de la Loire, trois établissements offrent des formations initiales en aquaculture :

  • Le Lycée professionnel Olivier Guichard de Guérande (Loire-Atlantique) propose un Bac Pro « Productions Aquacoles » et un BTS Agricole « Aquaculture par apprentissage ». Une station de pisciculture en eau douce est présente s sur site, elle est spécialisée dans l’élevage des poissons d’étang (carpes, gardons, brochets…) des salmonidés (truites) et des poissons d’ornement (poissons d’eau froide et exotiques). ;
  • Le Lycée agricole du Haut-Anjou à Château-Gontier (Mayenne) dispense un Bac Pro « Productions Aquacoles ». Le lycée dispose d’un atelier technologique piscicole sur site ayant une spécialisation dans le domaine de la pisciculture d'étang (écloserie, bassins d'alevinage, étangs ...) et l’élevage de poissons d'ornements d'eau froide (poissons rouges, koïs, ides dorés ...).
  • La Maison Familiale et Rurale (MFR) de Challans (Vendée) propose un Bac Pro « Productions Aquacoles ». La MFR possède un laboratoire pour l’étude des poissons, coquillages et microalgues.


Aucune formation continue en aquaculture continentale n’est proposée en région Pays de la Loire, pour plus d’information, nous vous invitons à contacter le SMIDAP au 02.40.89.61.37 ou par email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Flore numérique

Flore numérique

PAGE PRESENTATION_DEC_2015_REDUIT

 

Catalogue des macrophytes (plantes des milieux humides et aquatiques) rencontrés sur les plans d’eau du territoire ligérien, cette flore numérique est un outil de reconnaissance à destination de l’ensemble des personnes concernées par les plans d’eau de notre région : propriétaire, gestionnaire, exploitant,… et simple amoureux de la nature.

Plus de 200 hélophytes, amphiphytes, hydrophytes et espèces invasives sont déclinées dans ce document.

 

 fleche-verte Sommaire descritif

 

 

Consulter les fiches :

 

 - Hélophytes

 - Amphiphytes

 - Hydrophytes

 - Espèces invasives

 

 

 

Rapports et études techniques

Rapports et études techniques pisciculture du SMIDAP

 Rapport Marcoplo VF compressed-1 page-0001

MARCOPLO - Etude d'opportunité de l'élevage de Macrobrachium rosenbergii dans les Pays de la Loire 

 

L'objectif de cette étude d'opportunité est de vérifier l'intérêt d'un développement saisonnier d'élevage de cette crevette dans les Pays de la Loire dans le cadre d'une diversification d'aquaculteurs d'eau douce. Cette étude comporte quatre volets principaux : réglementaire, sanitaire, marché et zootechnique. Les résultats obtenus sur les sites d'essai à Guérande et à Château-Gontier montrent que la production estivale de la crevette d'eau douce Macrobrachium Rosenbergii est possible dans les Pays de la Loire sous certaines conditions réglementaires et techniques. Une enquête menée lors des journées "découvertes et dégustations" montre une grande satisfaction des consommateurs et des restaurateurs testés pour le produit.

 

> Consulter le rapport complet

 

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ITACARPe2 - Insecte Test Alevin CARPe Pays de la Loire 2

Test complémentaire d'un aliment contenant de l'insecte sur du prégrossissement de carpes dans une démarche de développement local

 

Pascal TRINTIGNAC - Pierre GARSI - Sandrine MARCHAND - Guillaume GAUDIN - Florent LAVILLE - Guillaume LE RESTE 2022

 

>Consulter les résultats de l'étude

L'objectif de cette nouvelle étude ITACARPe2 est de vérifier les performances globales d'un nourrissage d'alevins de carpe pour la production de 1 été à partir d'un aliment contenant 20% de taux d'inclusion de farine de BSF non décuticulée...

 

 

ITACARPE

ITACARPe - Insecte Test Alevin CARPe Pays de la Loire

Test d'un aliment contenant de l'insecte sur du prégrossissement de carpes dans une démarche de développement local. 

 

Pascal TRINTIGNAC - Romain METIVIER - Pierre GARSI - Florent LAVILLE - Guillaume LE RESTE - Arnaud LEFEVRE - Sandrine MARCHAND - 2020 

 

» Consulter les résultats de l'étude 

L’étude ITACARPe consiste à vérifier si la piste d’une alimentation complémentée en farine de larves de mouches soldat noir (BSF) produite localement pourrait améliorer les performances de croissance durant la phase de pré grossissement de la carpe qui constitue une étape clé pour la suite du cycle d’élevage en pisciculture en étang.

 

 

 

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PERIFF - Pré étude Régionale Insesctes Feed For Food 

Pré-étude Régionale sur l'utilisation d'insectes dans l'alimentation des poissons d'élevages.

 

Pascal TRINTIGNAC - Romain METIVIER - 2018

  

» Consulter les résultats de l'étude 

L’objectif de cette pré-étude est d’établir un panorama le plus complet possible sur les connaissances actuelles de la production et de l’emploi d’insectes en alimentation aquacole, puis de faire une analyse AFOM adapté au contexte ligérien.

 

 

 

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OPRA Etude de la faisabilité technico-économique d'un pilote aquaponie dans les Pays de la Loire

Pascal TRINTIGNAC - Véronique LE BIHAN - Julie BENOIT - Lisa PERROT - Pierre GARSI- Alain FERRE - 2018

 

» Consulter les résultats de l'étude 

 

L’objectif de l’étude (OPRA 2) est de développer un outil aquaponique piloté avec une facilité d’utilisation, un faible coût relatif d’investissement afin qu’il soit facilement transférable aux acteurs économiques. Cette approche « low tech » peut-elle être rentable? Le cas échéant, quelles seraient les conditions techniques-économiques pour rentabiliser une activité aquaponique et permettant le maintien d’un emploi à temps plein? Cette approche artisanale nous amène à envisager une démarche «saisonnière», avec une production en deux temps distincts par les espèces élevées et cultivées. Les choix des espèces végétales et piscicoles constituent une base de l’étude OPRA. Les critères de marché comme les aspects techniques sont pris en compte. Cette étude est conduite en lien avec un groupe de travail constitué d’acteurs régionaux et nationaux du monde économique et institutionnel concernés par le sujet.

Ce programme fait suite à l’étude menée conjointement entre le SMIDAP et le Lycée O. Guichard de Guérande sur l’optimisation d’Optimisation du Pilote Régional en Aquaponie.

 

 

synthese petra

PETRA Etude technico-économique d'une production régionale de poissons en étangs pour le marché de l'alimentation humaine.

Pascal TRINTIGNAC - Véronique LE BIHAN - Claire Marine LESAGE - 2016

 

 

» Consulter les résultats de l'étude 

 

Le projet PETRA consistait à étudier la viabilité technico-économique d’une production régionale de poissons en étangs pour le marché de l’alimentation humaine. Ce travail a fait suite à une enquête distributeur réalisée en 2012 qui avait montré une demande régionale en poissons d’eau douce pour l’alimentation humaine non pourvue. A partir des espèces retenues, la carpe Cyprinus carpio et l’amour blanc Ctenopharyngodon idella, cette étude comporte, dans un premier temps, une évaluation en région des potentialités et des coûts de production des espèces ciblées. La deuxième partie de l’étude comporte une étude de faisabilité technico-économique d’une unité de transformation du poisson d’eau douce.

 

Le rapport complet de cette étude pourra être remis sur demande.

 

PAGE PRESENTATION_RAPPORT

Expérimentation et Démonstration Aquaponique à vocation pédagogique

Romain Laviale - 2015- 53 pages et annexes

 

 » Consulter le rapport 

 

L'aquaponie consiste à traiter et à valoriser les effluents aquacoles par des cultures végétales associées. ce système associe des poissons à d'autres cultures en hydroponie (légumes, fruits, fleurs) et permet de limiter les prélèvements d'eau par un recyclage permanent. Ce système agroécologique innovant nécessite d'adopter des stratégies adaptées pour la conduite d'élevage piscicole et la culture hydroponique. Le SMIDAP (Syndicat Mixte pour le Développement de l'Aquaculture et de la Pêche en Pays de Loire) soutien les démarches et les actions menées en aquaponie notamment depuis 2013 avec l'unité EDAP: Expériementation et Démonstration Aquaponique à vocation Pédagogique installée par le Lycée Professionnel de Guérande "Olivier Guichard". En 2015, une étude, OPRA 1 (Optimisation du Pilote Régional en Aquaponie), a été lancée afin d'améliorer le pilote en période estivale d'un point de vue technico-économique permettant ainsi de mieux répondre aux sollicitations diverses qui se sont multipliées sur le sujet depuis 2 ans. 

 

 

ARGDE3-couverture 

Etude phytoécologique des étangs à vocation de pisciculture extensive dans les Pays de la Loire ; Influence de la gestion piscicole sur la diversité floristique.

Maelle Le Berre, Pascal Trintignac, Jacques Haury, Elisabeth Lambert, 2010-2012, 54 pages et annexes

 

 » Consulter le rapport 

 

Cette étude montre l’intérêt de maintenir l’activité économique de la Pisciculture en étang en termes de biodiversité et de conservation du patrimoine floristique. Plus de 450 espèces végétales ont été retrouvées dont 250 macrophytes. Une trentaine de ces espèces sont protégées, rares ou vulnérables.  Les pratiques de gestion traditionnelles telles que la vidange, la mise en assec, l’aménagement des berges en pente douce et la qualité de l’eau liées à la production raisonnée de poissons ont une influence positive sur la composition floristique des étangs, notamment en termes de richesse spécifique et de valeur de conservation.

 

 

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Conditions de pérennité et de développement de la pisciculture d’eau douce en Pays de la Loire

Evaluation des potentialités sur le marché de l’alimentation humaine pour des produits piscicoles régionaux d’étangs

P. Ameslon, V. Le Bihan, Cm. Lesage et P. Trintignac, 2013, 91 pages et annexes.

 

 » Consulter le rapport

  

L'objectif d’étude COPEDELEAUD 2 (COnditions de PErennité et de DEveloppement de La pisciculture d'EAU Douce) est d'étudier la demande, actuelle et potentielle, pour les produits piscicoles d'eau douce d’étangs et de pêche de la région commercialisés sur le marché de l'alimentation humaine.Pour la région Pays de la Loire, l’étude a consisté à travailler sur l’aval de la filière et plus particulièrement les distributeurs en ciblant les marchés de niche mais aussi les marchés de masse.

 

 

evolution-etang

Evolutions géographiques et sociales des étangs et autres plans d’eau artificiels dans la Région des Pays de la Loire

Pascal Trintignac, Jérôme Cotinaud-Lhuillier, Jean-François Brisard, 2006-2008, 75 pages et annexes.

 

»  Rapport sur demande

 

Cette étude portant sur l’évolution géographique et sociale des étangs et autres plans d’eau artificiels montrent que la pisciculture en étangs est une activité économique historique en région Pays de la Loire. Une base de données « plans d’eau » a pu être créée au travers d’un SIG.
impact-etang

Impacts des étangs à gestion piscicole sur l’Environnement- Etude de synthèse bibliographique

 

Pascal Trintignac, Violaine Kerleo, 2004, 61 pages et annexes. 

 

» Consulter le rapport

 

Les plans d’eau et les étangs ont des typologies et des usages différents avec des impacts variés sur l’environnement. Une grande partie des impacts générés par ce type de masse d’eau dépend de l’usage qui en est fait.Ce travail a permis de recenser plus d’une centaine d’études portant sur les  impacts de plans d’eau et des barrages. Parmi les plus récents, des travaux scientifiques avec une approche à la fois fonctionnelle et globale montrent que les pratiques de la pisciculture extensive permettent de diminuer un certain nombre d’impacts négatifs classiquement attribués aux plans d’eau et aussi d’avoir des effets positifs sur l’environnement.
 

 

 

 

Guide des bonnes pratiques étang

Guide des bonnes pratiques étang

 

guide-etang

Guide des bonnes pratiques pour la gestion piscicole des étangs dans les Pays de la Loire

 

Pascal Trintignac, Nausicaa Bouin,Vioalaine Kerleo, Maelle Le Berre, 2004-2013, 206 pages et annexes.

 

Le guide des bonnes pratiques pour la gestion piscicole des étangs est un manuel qui a pour objectif d’améliorer les impacts environnementaux et les impacts économiques de la gestion piscicole de ses plans d’eaux.

Il est constitué d’un première partie qui rappelle l’ensemble des réglementations en lien avec cette activité et d’un second chapitre qui regroupe un ensemble de fiches conseils technico- réglementaires.

 

» Lien vers PDF

 

Consulter les fiches actions :

1a - L'étang : sa conception et ses ouvrages

1b - Les éléments de base

1c - Les dispositifs de vidange

1d - Les pêcheries et les dispositifs de stockage

1e - Les dispositifs amélirorateurs

 

2a - La vidange

2b - Fond ou assiette de l'étang

2c - La végétation aquatique 

 

3a - La chaine alimentaire

3a.a - Le phytoplancton

3b - Les amendements calciques

3c - Les paramètres physico-chimiques 

 

4a - Les espèces et leurs caractéristiques Mise à jour 03/19

4b - L'empoinnement d'un étang

4c - Prévention sanitaires en pathologie en étangs

 

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